Par Ubuntu Mental – Poétique de la Vérité crue
Ils marchent.
Ils parlent.
Ils s’agitent dans les parlements, les tribunes, les plateaux.
Mais ils sont morts.
Pas morts physiquement.
Morts spirituellement, politiquement, éthiquement.
Qui sont-ils ?
Ce sont ceux qui ont vendu la cause.
Ceux qui ont déposé leurs rêves à l’ambassade.
Ceux qui vivent dans les privilèges, loin du peuple qui les a portés.
Ceux qui ont échangé la lutte contre un costume, une voiture, un per diem.
Ce sont les cadavres en cravate,
les zombies du pouvoir,
les porteurs de titres creux,
les anciens révolutionnaires devenus consultants du néocolonialisme.
Comment les reconnaître ?
- Ils parlent de “jeunesse”, mais méprisent les jeunes conscients.
- Ils parlent de “démocratie”, mais truquent les élections.
- Ils parlent de “valeurs africaines”, mais vivent à Dubaï.
- Ils disent “nous”, mais pensent “moi”.
- Ils disent “souveraineté”, mais signent des accords de soumission.
Ils sont morts.
Mais leur micro est allumé.
Leur poste est payé.
Leur costume est repassé.
Pourquoi sont-ils dangereux ?
Parce qu’ils tuent l’espérance.
Parce qu’ils détournent la colère du peuple vers le silence.
Parce qu’ils occupent l’espace de la vraie parole.
Parce qu’ils simulent la vie politique pendant que le pays meurt.
Ubuntu Mental dit : place aux vivants.
Place aux penseurs de feu,
aux bâtisseurs de justice,
aux voix non achetées,
aux corps enracinés dans la terre et les ancêtres.
“Un peuple ne peut pas marcher vers son avenir, conduit par des morts.”
